
SUCRE BLANC, DANGER NOIR ?

Derrière le plaisir de nos papilles se cache-t-il un risque pour notre santé ?
Le sucre est connu pour causer des caries dentaires, mais est bien sa seule action sur le corps ?
Coca-Cola ® est-il belle et bien une boisson sucrée ? Nous avons fait le test !
Le sucre
Le sucre fait partie des premiers mots auxquels nous pensons lorsque nous évoquons le nom du soda. Il est intéressant alors de comprendre pourquoi il y aurait autant de sucre dans le Coca-Cola ®. Certains chiffrent cette quantité à plus de 20 morceaux de sucre pour un litre de cette boisson. Dans la partie concernant l'acidité du Coca-Cola ®, nous avons évoquer la présence de sucre comme permettant d'annihiler la sur-dose d'acide phosphorique. En effet, l'acide phosphorique et le sucre sont présents dans des quantités exorbitantes car ils répondent à un subtil mélange pour que la boisson ne paraisse, ni trop sucrée, ni trop acide tout en permettant de la conserver dans des cannettes ou dans des bouteilles.
Après avoir bu une canette de ce soda, nous devrions régurgiter d’écœurement, tant la quantité de sucre est élevée.
Le sucre, majoritairement formé d'un composé appelé saccharose, est une substance de saveur douce, un aliment, un glucide raffiné, principalement extrait de la canne à sucre (14 % de saccharose) ou de la betterave sucrière (15 à 18 % de saccharose). Il s'agit d'un produit créé par l'Homme, contrairement aux glucides naturellement contenus dans les fruits, le lait ou les légumes. Dépourvu de vitamines, fibres, minéraux et protéines, le sucre affiné est loin d'être aussi bénéfique pour l'organisme que le glucide naturel. D'autres composés de la même famille des saccharides ont également une saveur douce : le glucose, le fructose... Ces sucres sont de plus en plus utilisés par l’industrie agroalimentaire. Sur un étiquetage nutritionnel, le terme "sucres" désigne tous les glucides ayant un pouvoir sucrant, essentiellement le saccharose, glucose, fructose, lactose et maltose.
Le nombre de molécules qui composent les glucides permettent de les classer. Plus ils possèdent un grand nombre de molécules, plus l'organisme sera lent à les assimiler. Ce délai d'assimilation est associé à l'indice glycémique de l'organisme. L'indice glycémique dépend donc de la facilité avec laquelle l'organisme assimile le glucide. Celui-ci est déterminé sur une échelle de 0 à 100, 100 étant l'indice glycémique du glucose.
Deux grandes catégories de glucides peuvent être distinguées : les sucres simples et les sucres complexes. Ils possèdent tous la même formule chimique (Cn(H2O)m), mais des configurations différentes.
• Les monosaccharides, ou oses, sont les glucides les plus simples et ne sont pas hydrolysables. Il y en a deux types : les aldoses (glucide comportant un groupe aldéhyde –CHO) et les cétoses (glucide comportant un groupe cétone >C=O). Selon le nombre d'atomes de carbone de leur structure chimique, nous distinguons les trioses (trois atomes de carbone), les pentoses (cinq atomes de carbone) et les hexoses (six atomes de carbone). Les principaux saccharides sont le glucose et le fructose.
Les sucres simples, dits d'absorption rapide, sont rapidement assimilés par l'organisme. Lors d'un besoin urgent d'énergie, les monosaccharides seront les premiers à servir. Ils ont une saveur sucrée.
Deux molécules monosaccharides s'assemblent pour former des glucides simples. Par exemple, le saccharose est composé de fructose et de glucose. Le sucre blanc que nous connaissons tous est le résultat du raffinage du saccharose : le saccharose contenu dans la canne à sucre ou dans la betterave sucrière est extrait, filtré, condensé puis enfin cristallisé. Ce processus permet d'éliminer les autres éléments indésirables de la solution extraite des plantes.
• Les polysaccharides, ou osides, sont des polymères d'oses créés par condensation : d'une molécule d'ose avec la fonction alcool ( –OH) d'une autre molécule et de deux molécules d'oses. Les deux molécules sont alors reliées par une liaison dite osidique.
Les sucres complexes, dits lents, sont plus difficilement assimilables par l'organisme. Leur indice glycémique est donc moins élevé que celui des sucres simples. Ils ne possèdent pas de pouvoir sucrant.
Pour être assimilés à l'organisme, ils doivent être "séparés" par les enzymes digestives. Par conséquent, lors de la digestion, les glucides complexes libèrent au fur-et-à-mesure des glucides simples assimilables par l'organisme. C'est pour cela que nous parlons de sucres difficilement assimilables par l'organisme : une étape de division de ces sucres est nécessaire pour que l'organisme en puise l'énergie dont il a besoin. Parmi les glucides complexes, nous pouvons citer l'amidon et la cellulose (tous les deux étant polymères du glucose), la pectine ou le glycogène.
Dans un cas général, les sucres ayant un indice glycémique inférieur à 55 sont considérés comme sucres lents.
Coca-Cola ®, une boisson sucrée
Dans le Coca-Cola ®, le sucre majoritairement présent est le saccharose. Comme indiqué précédemment, il est constitué de deux glucides de bases (ou monosaccharides ou oses) : une molécule de glucose et une molécule de fructose.
Autrefois, le saccharose était appelé hydrate de carbone (comme d'autres glucides), de par sa formule semi-développée mise en évidence en raison d'une ancienne expérience de déshydratation du sucre blanc par de l'acide sulfurique : C12(H2O)11. Le nom d'hydrate de carbone est aujourd'hui un terme désuet.
Le sucre blanc que nous connaissons tous est un sucre raffiné que nous retrouvons de partout : dans les produits directement sucrés (gâteaux, bonbons, sodas, chocolats) mais également dans les plats ou produits salés (pain, sauces, plats préparés, produits surgelés). Au début du XX° siècle, chaque français consommait 1 kg de sucre par an, contre 35 kg aujourd'hui (par comparaison, l’États-unien moyen est à 75 kg par an). Les aliments raffinés sont inadaptés à l'organisme humain et produisent sur lui un effet néfaste. En effet, les aliments raffinés sont appauvris en vitamines et oligo-éléments (éléments minéraux purs), nutriments catalyseurs nécessaires à la vie d'un organisme. La digestion fait intervenir des réactions biochimiques qui consomment ces catalyseurs : s'ils ne sont pas présents dans l'aliment, ils seront prélevés dans l'organisme, qui verra ainsi sa réserve s'appauvrir d'autant plus qu'elle n'est pas ou peu renouvelée. Il est médicalement absurde de raffiner des aliments car alors, du fait de leur intérêt nutritif faible ou nul, ils se comportent en parasites plutôt qu'en alliés.
L'utilisation des catalyseurs produits par l'organisme entraîne une carence alimentaire lors d'une consommation excessive des aliments raffinés, puisque ces aliments ne sont pas assimilables par l'organisme, et sont pauvres en fibres, vitamines et oligo-éléments.
Le sucre de notre quotidien contient plus de 99 % de saccharose. Purifié, ce saccharose est l'aliment de prédilection des bactéries dentaires (caries), des bactéries et champignons intestinaux et bien sûr, des cellules cancéreuses.
Le sucre blanc (saccharose) provient de la canne à sucre ou de la betterave. Par divers procédés chimiques, on arrive à un produit très concentré mais dépourvu de tout intérêt nutritionnel. Le sucre complet, quant à lui, est un sucre de canne cristallisé qui a conservé une partie de sa mélasse. Il renferme des enzymes, des vitamines, des acides aminés. Il contient cinquante fois plus de sels minéraux que le sucre blanc, quatre-vingts fois plus de fer, dix fois plus de calcium. Alors que le sucre blanc en est dépourvu, le sucre complet apporte des vitamines B1, B2, B5, E et du magnésium.
Le sucre blanc est raffiné pour des raisons économiques, malgré sa dangerosité prouvée pour l'organisme humain.
Les effets du sucre sur l'organisme
Le sang transporte le sucre
Ce que nous mangeons, et plus exactement la quantité d'hydrates de carbone (glucides : sucre et aliments contenant de l'amidon, comme le pain, les pâtes, le riz...) que l'on ingère, détermine le niveau de la glycémie. Le glucose, l'hydrate de carbone le plus simple, est essentiel pour la formation de carbone complexes comme le sucre cristallisé ou l'amidon. L'amidon est essentiellement présent dans les céréales, donc dans la farine, le pain et les pâtes alimentaires. Les hydrates de carbone sont également apportés par l'amidon présent dans les pommes de terre, le riz et les légumineuses (plante dont les fruits sont contenus dans des gousses, considérés comme féculents car riches en amidon ; il peut s'agit des lentilles, des fèves, des pois chiches...).
La digestion de la nourriture et donc également des hydrates de carbone est organisée par l'organisme après un repas qui amène la dégradation de ces hydrates de carbone en leurs composants ultimes : le glucose. Ce glucose va ensuite passer dans les intestins avant d'aboutir dans le foie. Sans être métabolisée (non transformée pour servir l'apport en énergie de l'organisme), une partie de ce glucose arrive dans la circulation sanguine. La seconde partie reste dans le foie où elle sera convertie en glycogène. La baisse de la glycémie entre deux repas permet au foie de reconvertir le glycogène restant en glucose et le libérera dans le sang. Si cela fait longtemps que nous n'avons pas mangé et que nos réserves de glycogène sont épuisées, notre corps transformera ses réserves de graisse et de protéines en glucose. C’est ce que nous appelons la "gluconéogenèse". L'organisme n'est capable d'utiliser le sucre que lorsqu'il est sous la forme de glucose. Lors de l'auto surveillance de la glycémie, c'est le taux de glucose que nous mesurons. Il est important que notre glycémie soit bien équilibrée, car notre cerveau et les cellules de notre corps ont besoin de l'énergie fournie par le glucose pour fonctionner.
Le sucre, un besoin pour le corps, mais en quantité respectable
Sans le sucre, nous ne pourrions pas vivre. Le sucre, rapidement assimilé par l'organisme, est en effet une bonne source d'énergie pour toutes les cellules de notre corps. Le cerveau et les muscles ont besoin de glucose pour assurer leur fonctionnement correctement. Chez une personne saine, le taux de sucre dans le sang se situe en général dans certaines limites : entre 80 et 110 mg/dL et inférieur à 140 mg/dL une heure après un repas. Ce chiffre ne varie pas avec l'âge.
Chez une personne diabétique, la glycémie après un repas augmente anormalement et reste longtemps à ce niveau. Lorsque cette valeur atteint le seuil rénal ou seuil d'élimination, soit 1 gramme de glucose par litre de sang, les reins vont se mettre à filtrer une partie du glucose sanguin. Ce glucose sera par la suite éliminé dans les urines. Il y a déjà des siècles de cela, nous avons découvert que dans ce cas, l'urine a un goût sucré. C'est pour cela que nous parlons de diabète sucré ou de diabete mellitus ("écoulement au goût de miel").
Dans la partie supérieure de l'abdomen, derrière l'estomac, se cache un organe actif qui produit des substances d'une importance vitale : c'est le pancréas. Cette glande, de vingt-deux centimètres de long et qui a une masse de à peine cent grammes, renferme de petits groupes de cellules : les îlots de Langerhans (dénommés ainsi en l'honneur de leur découvreur, Paul Langerhans). Le pancréas d'un individu sain d'âge adulte comporte environ un million de ces cellules. Nous en distinguons deux sortes : les cellules alpha, qui produisent du glucagon, et les cellules bêta, responsables de la fabrication de l'insuline. Une très petite quantité de ces hormones (le glucagon et l'insuline), donc des substances qui transportent des messages d'une partie du corps à une autre, suffit à influencer les cellules ou les organes auxquels elles sont destinées. Le glucagon aide le foie à convertir le glycogène en glucose, qui est ensuite libéré dans le sang, tandis que l'insuline fait en sorte que le glucose passe du sang à la cellule. L'insuline, toujours présente (même en très faible quantité) dans le sang, agit comme un déclencheur du récepteur spécifique de la cellule pour permettre au sucre d'entrer dans celle-ci.
La concentration de glucose dans le sang augmente lorsque le pancréas ne produit pas (assez) d'insuline. Suite à cette absence ou à cette insuffisance, le glucose ne rentre pas dans les cellules et reste dans le sang. Les conséquences sont alors une augmentation du besoin d'uriner afin d’éliminer l'excédent de glucose. Une soif intense est alors provoquée par la perte d'une trop grande quantité d'eau par l'organisme. L'incapacité des cellules à convertir le glucose pour couvrir leurs besoins en énergie entraîne une asthénie et une fatigue. L'organisme brûle alors des graisses à la place du glucose, ce qui conduit à une perte de masse corporelle. La persistance d’un taux élevé de glucose sanguin est également responsable d’anomalies de la cicatrisation et accroît le risque d’infection, de troubles de la vision et de prurit (trouble de fonctionnement des nerfs) cutané et génital.
L'obésité, une trop grande consommation de sucre
Lorsque la dépense énergétique est inférieure à la (trop grande) consommation de calories, nous pouvons parler d'obésité. Elle conduit à une accumulation excessive de graisse pouvant nuire à la santé de l'individu. L'indice de masse corporelle (IMC) est un moyen simple de mesurer l'obésité dans la population : il correspond à la valeur de la masse corporelle de la personne (en kilogrammes) divisé par le carré de sa taille (en mètres). Un individu ayant un IMS de 30 ou plus est généralement considéré comme obèse. Une personne dont l'IMC est égal ou supérieur à 25 est considérée comme étant en surpoids.
Le surpoids et l’obésité sont des facteurs de risque majeurs pour un certain nombre de maladies chroniques, parmi lesquelles le diabète, les maladies cardio-vasculaires et le cancer. Autrefois considérés comme un problème propre aux pays à revenu élevé, le surpoids et l’obésité augmentent désormais de façon spectaculaire dans les pays à faible ou moyen revenu, surtout en milieu urbain.
L'obésité, qui concerne 1,4 milliard de personnes de 20 ans et plus dans le monde (estimation de l'OMS) représente avec le surpoids le cinquième facteur de risque de décès au niveau mondial et fait au minimum 2,8 millions de victimes chaque années. D'ici 2030, le nombre de personnes en surpoids devrait atteindre 3,3 milliards. En France, 6,5 millions de personnes sont considérées comme obèses (soit 14,5 % de la population adulte). La proportion des personnes obèses est passée de 8,5 % à 14,5 % entre 1997 et 2009. Les femmes semblent plus concernées par l'obésité (15,1 %) que les hommes (13,9 %).
Le diabète, une maladie liée au sucre
Le diabète est une maladie chronique qui survient lorsque le pancréas ne produit pas assez d'insuline ou lorsque l'organisme n'est pas capable d'utiliser efficacement l'insuline qu'il produit. Une concentration accrue de glucose dans le sang (hyperglycémie) est un effet fréquent du diabète non contrôlé qui conduit avec le temps à des atteintes graves de nombreux systèmes organiques et plus particulièrement des nerfs et des vaisseaux sanguins. Devenue une épidémie, cette maladie concerne plus de 8 % de la population mondiale, pour environ 3,5 millions de personnes en France. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) voit le diabète devenir la quatrième cause de décès dans les pays développés et devrait, selon leur estimation, concerner plus de 360 millions d'individus dans le monde en 2030.
La glycémie à jeun est comprise entre 0,80 et 1,1 g/L. La glycémie normale 2 h après le début d’un repas doit être inférieure à 1,40 g/L et ce chiffre s’élève de 0,10 g/L par décennie après l’âge de 50 ans.
Chez la femme enceinte, la glycémie à jeun doit être inférieure à 0,9 g/L et, après un repas, ce chiffre ne doit pas dépasser 1,2 g/L. Lorsque le chiffre de glycémie à jeun est supérieur à 1,26 g/L à deux examens sanguins, un diagnostic de diabète est posé. Le dosage de la glycémie après le repas n’est pas nécessaire pour affirmer le diagnostic de diabète.
Si la glycémie est supérieure à 2 g/L, le diabète s’accompagne généralement d’une soif intense, d’une majoration du volume des urines et de la présence de sucre dans les urines.
Actuellement, les médecins recherchent systématiquement l’existence d’un diabète chez les personnes qui présentent des facteurs de risque cardiovasculaire : surpoids, hypertension artérielle, hypercholestérolémie.
La mesure de la glycémie est aussi conseillée chez les personnes qui ont souffert de diabète en cours de grossesse ou à l’occasion d’un traitement ainsi que chez les personnes dont le poids de naissance était supérieur à 4 kg.
Il existe deux grands types de diabètes, en plus du diabète gestationnel, qui est l'hyperglycémie détectée pendant la grossesse (souvent diagnostiquer au cours du dépistage prénatal et non pas suite à des symptômes) : le diabète de type 1 (connu auparavant sous le nom de diabète insulinodépendant ou diabète juvénile), qui se caractérise par une production d'insuline insuffisante. Et il existe également le diabète de type 2 (appelé jadis diabète non insulinodépendant ou diabète adulte) qui résulte de l'utilisation inadéquate de l'insuline par l'organisme. Il est souvent la conséquence d'un excès pondéral et de l'inactivité physique.
Dans les deux cas, le diabète apparaît lorsque la régulation de l'insuline est défaillante.
Deux scénarios sont donc possibles. Si l'insuline est absente, on parle de diabète de type 1. Les îlots de Langerhans du pancréas censés produire l'insuline sont détruits par le système de défense. Résultat, les sucres ne sont plus absorbés par les cellules et s'accumulent dans le sang ; la glycémie augmente. Ce diabète atteint le plus souvent les jeunes individus. Les symptômes sont les suivants : excrétion excessive d’urine (polyurie), sensation de soif (polydipsie), faim constante, perte de poids, altération de la vision et fatigue. Ces symptômes peuvent apparaître brutalement.
Dans le second scénario, ce n'est pas l'insuline qui pose problème puisqu'elle est produite. Les cellules de l'organisme font en quelque sorte de la résistance. L'organisme ne parvient pas à utiliser le glucose correctement, on parle de diabète de type 2. Il apparaît chez l'adulte, souvent en raison d'une surcharge pondérale, d'une alimentation trop grasse, trop sucrée, associée à une sédentarité. Dans ce type de diabète, le pancréas est constamment sollicité, jusqu'au jour où, fatigué de cette stimulation permanente, il s'arrête de produire l'insuline. C'est le diabète insulino-déficient. Ces symptômes peuvent être les mêmes que ceux du diabète de type 1 mais sont souvent moins marqués. De ce fait, la maladie peut être diagnostiquée plusieurs années après son apparition, une fois les complications déjà présentes.
Récemment encore, ce type de diabète n’était observé que chez l’adulte mais on le trouve désormais aussi chez l’enfant. Le diabète de type 2 représente 90 % des diabètes rencontrés dans le monde. Les individus atteints d'obésité depuis 10 ans contractent un risque plus important de développer un diabète de type 2.
Un excès de sucre dans le sang peut être dangereux pour de nombreux organes. À l'inverse, les diabétiques peuvent souffrir d'épisodes d'hypoglycémie, également dangereux.
Le traitement du diabète impose l’abaissement de la glycémie et la réduction des autres facteurs de risque de lésion des vaisseaux sanguins. L’arrêt du tabac est également important pour éviter les complications. Un diabétique doit régulièrement contrôler sa glycémie. Les personnes atteintes de diabète de type 1 ont besoin d'insuline, tandis que celles atteintes de diabète de type 2 peuvent être traitées par une médication par voie orale (mais elles peuvent également avoir besoin d'insuline). Un contrôle de la tension artérielle est également nécessaire chez une personne diabétique.
Avec le temps, le diabète peut endommager le cœur, les vaisseaux sanguins, les yeux, les reins et les nerfs. En effet, le diabète augmente le risque de cardiopathie (maladies du cœur) et d'accident vasculaire cérébral (AVC). Selon une étude conduite dans plusieurs pays, les cardiopathies et les accidents vasculaire cérébral sont la cause du décès de 50 % des diabétiques. Une bonne hygiène des pieds est nécessaire chez un diabétique, car la neuropathie (affectation du système nerveux périphérique – nerfs moteurs et nerfs sensitifs des membres ; ainsi que le système nerveux autonome qui commandent les organes), associée à une diminution du débit sanguin, qui touche les pieds augmente la probabilité d'apparition d'ulcères (plaie accompagnée d'une désintégration du tissu) des pieds, d'infections et, au bout du compte, d'amputations des membres. En France, plus de dix mille amputations dues au diabètes ont lieu par an. Il peut s'agir de l'amputation d'un orteil, d'un pied ou même d'une jambe. Un pour cent de la cécité dans le monde peut être attribuée au diabète, avec la rétinopathie, qui est une cause importante de cécité. Elle survient par suite des lésions des petits vaisseaux sanguins de la rétine qui s'accumulent avec le temps. Les insuffisances rénales (filtration non efficace du sang par les reins) sont principalement la cause d'un diabète. Et enfin, le risque général de décès chez les diabétiques est au minimum deux fois plus important que chez les individus non atteints de diabète.
Pour réduire la charge de morbidité du diabète, il faut que l'individu diabétique parvienne à une masse corporelle normale (et la maintienne), fasse de l'exercice physique au moins trente minutes par jour, ait un régime alimentaire sain composé de trois à cinq fruits et légumes par jour, réduise les apports en sucre et en graisses saturées, puis un arrêt de la consommation de tabac, puisque la cigarette augmente le risque de maladie cardio-vasculaire.
Du sucre au service de la convalescence
Il est vrai qu’aujourd’hui certains médecins recommandent le Coca-Cola ® lors d’une gastroentérite. En effet, cette boisson est plus efficace que l’eau au niveau de la réhydratation étant très sucrée et possédant un pH assez bas. De plus, elle posséderait des propriétés anti-vomitives très recherchées lors d’une gastroentérite, notamment grâce à la caféine.
Le Coca-Cola ® aide donc à mieux supporter les symptômes de cette maladie mais ne contribue, en aucun cas, à sa guérison.
Le Coca-Cola ® peut être conseillé comme substituant de l'eau sucrée en cas de vomissements répétés. Lors de ces recommandations, il est souvent indiqué que le Coca-Cola ® doit être dégazéifié, pour empêcher l'acide, contenu dans les bulles, d'attaquer la paroi de l'estomac.
Il ne s’agit évidemment pas d'une prescription médicale.